3 questions à... Cinna Peyghamy / pour L'Inclinée
Est-ce que tu peux me parler du projet L’Inclinée, sa genèse et les rencontres qui le compose ?
J’ai commencé à travailler sur le projet L’Inclinée par le biais de la chorégraphe Julie Desprairies, rencontrée lors de la dernière résidence LIPS initiée par GRAME, qui réunissait 10 jeunes artistes dont je faisais partie et des artistes encadrants dont faisait partie Julie. On a gardé contact et elle m’a par la suite proposé de prendre en charge la dimension sonore de L’Inclinée.
Qu’est-ce que ce projet et GRAME t’apportent en tant qu'artiste sonore?
Je collabore beaucoup avec GRAME de façon générale. Sur ce projet, j’ai pu utiliser le parc micros de GRAME pour équiper la scène. Ce que j'apprécie le plus dans ce projet, c’est l’aspect collaboratif : travailler avec des artistes confirmés qui m’apportent une expertise, des méthodes de travail, notamment Julie Desprairies qui a une façon de travailler qui me correspond beaucoup, qui est de travailler in situ, de « faire en faisant » : cela correspond à ma vision de la composition qui est aussi composer en direct avec les choses qui me sont proposées par l’environnement. C'est ce qu’apportent aussi Thierry Thieû Niang avec la danse et Raphaël Zarka avec ses sculptures en bois : toute la dimension de l’espace, de la possession de l’espace que j’essaye de suivre via le son.
3 raisons d’aller voir L’Inclinée ?
C’est un projet à aller voir parce qu’il allie arts plastiques, arts chorégraphiques, arts sonores. Il ajoute à ça toute la culture du skate - très importante à Lyon et partout en France. Pour cela, je pense que c’est un projet qui peut parler à tout le monde. Que l’on soit sensible à la création contemporaine ou non.