Collectif Ohm_Art - "Tribu Hasard"
Tribu Hasard est un jeu dans un dispositif interactif sonore. Tribu Hasard bouscule la notion de spectacle, de regards porté sur des personnes, sur des problématiques et propose une expérience d’immersion à l’image de la posture d’Ohmart éprouvée depuis de nombreuses années. Il réunit dans un même espace, artistes, personnes invisibilisées (précaires, vulnérables ou sans-abri) et le public. Le numérique est investi comme un territoire d’expérimentations relationnelles.
Dans cette proximité, à travers le sonore, l’engagement du corps, le synésthésique, des approches nouvelles permettent aux individus de se déployer par le jeu et aux liens de se former.La production musicale est improvisée. Elle se fabrique en temps réel grâce au développement des interactions (voix, bruitage, samples, textures, instruments, percussions,contrôleurs...) par le biais d’une interface numérique.Elle incarne l’espace de dialogue, de réceptivité rompue entre la société et les “marges“. La performance est organique. Son rythme est alléatoire, il dépend d’une écoute et d’une sensation collective.
La quête d’une sensation forte l’invention d’un langage sensible commun forment le corpus des improvisations Tribu Hasard.
Basé à Lyon, Ohm_Art est un collectif pluridisciplinaire (photographie, son, performance) et protéiforme (ayant pour cœur sa fondatrice et directrice artistique Sarah Mulot). Les dispositifs artistiques immersifs, souvent déployés dans l’espace public, éprouvent le médium photographique, aménageant la rencontre et réfléchissant des espaces de conversations intimes dans lesquels se déploient des images pérennes, fugaces ou imaginées. Camera obscura, phosphorescence, vibrance, projections, écoute sonore... Le collectif valorise les aspects singuliers du vivant et génère, par ses dispositifs autonomes les conditions propices à un déploiement de l’imaginaire. L’image vécue comme une expérience interroge le lien que chacun entretient avec un extérieur qu’il entraperçoit ici par le prisme poétique de fenêtres, cadres, ou autres petits trous (sténopés...). Le collectif déploie des formes hybrides du spectacle vivant à l’installation, de manière expérimentale, dans une dynamique de recherche permanente.
