Convergence, Saturation & Dissolution
Type : concert pour harpe solo et live-electronics
Au départ de ce projet, de cette rencontre musicale, une commande émanant de Grame, celle d’une pièce pour harpe et électronique, dont la création se fait lors de la Biennale Musiques en Scène, à Lyon, en mars 2014. Mais c’est aussi la rencontre d’une double envie : celle, pour la musicienne, de se frotter à d’autres écritures, ou plutôt d’autres mondes sonores, plus électroniques peut-être, plus rêches, tandis que pour le compositeur c’est la continuation des rencontres entre la pensée électronique et des interprètes d’exception, puisque c’est la personnalité du musicien qui compte plus dans ce type de projet que l’instrument (que ce soit la contre-basse, l’orgue, un ensemble de cuivres ou, comme ici, la harpe).
De cette double envie naît une composition : Convergence, Saturation & Dissolution.
« Évolutions d’amas d’air, rencontre de masses, de densités différentes, collisions ou au contraire moments de répits ronronnant entre quelques tenues, moments de convergence ; ce n’est pas tant la harpe qui a guidée la composition de cette pièce que l’électricité,celle engendrée par l’interconnexion de l’instrument et de l’ordinateur, celle de son interprète, ainsi que celle des nuages, toujours semblables et pourtant différents à chaque instant. Statisme d’une continuelle agitation interne envahissant l’espace, ou, au contraire, disparaissant en lui en un quasi-silence, Convergence Saturation & Dissolution serait comme une tentative de saisir un instant de vie d’un éco-système. »
Kasper T. Toeplitz
Kasper T. Toeplitz : live électronique
Hélène Breschand : harpe
Réalisation musicale : Grame
Commande Grame / Biennale Musiques en Scène 2014.
Production Grame / Biennale Musiques en Scène.
Avec le soutien de l’Université Lumière Lyon 2 et de la Spedidam.
©Pascal Chantier